Bruno OTTAVY & Pauline MANGEANT
Avocats au barreau de Montpellier

Avocat Divorce à Montpellier

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Avocat divorce Montpellier : expert droit familial

Vous envisagez un divorce ou une séparation ?

Cette étape de vie soulève de nombreuses questions juridiques et financières tout en générant beaucoup de stress émotionnel. À Montpellier et dans ses environs, Maître Bruno Ottavy vous accompagne depuis son cabinet de Pérols avec expertise et bienveillance.

Bruno Ottavy et Pauline Mangeant

Avec son expertise en droit du divorce et une expérience de plus de 20 ans en la matière, Maître Ottavy maîtrise parfaitement les différentes procédures de séparation. Il vous guide avec clarté vers la solution la plus adaptée à votre situation personnelle et familiale.

Sommaire :

Les différents types de divorce et leur procédure à Montpellier

Le divorce par consentement mutuel (divorce amiable)

Le divorce amiable à Montpellier reste la procédure la plus rapide et économique quand les époux s'accordent sur tous les aspects de leur séparation.

Conditions indispensables :

  • Accord sur le principe du divorce
  • Accord sur toutes les conséquences : garde des enfants, pension alimentaire, partage des biens, prestation compensatoire, attribution du domicile conjugal

Déroulement de la procédure :

  1. Phase de négociation : Maître Ottavy vous aide à structurer vos accords et à anticiper les difficultés
  2. Rédaction de la convention : Document juridique précis reprenant tous vos accords
  3. Signature chez le notaire : Enregistrement officiel de votre convention
  4. Effet immédiat : Le divorce est prononcé dès la signature

Avantages concrets :

  • Délai raccourci : 2 à 4 mois en moyenne
  • Coûts maîtrisés : honoraires d'avocat + frais de notaire uniquement
  • Pas de passage devant le juge (sauf enfants mineurs dans certains cas)
  • Préservation des relations familiales pour l'avenir

Cas particuliers nécessitant un juge :

  • Enfant mineur souhaitant être entendu
  • Demande d'homologation de convention sur demande des époux

Le divorce contentieux : quand le dialogue est impossible

Lorsqu'un accord global n'est pas envisageable, plusieurs procédures de divorce contentieux existent selon votre situation.

Le divorce pour faute : Cette procédure s'applique en cas de manquement grave aux devoirs du mariage.

Fautes reconnues par la jurisprudence :

  • Adultère (avec preuves admissibles)
  • Violences physiques ou psychologiques
  • Abandon du domicile conjugal
  • Refus de contribution aux charges du mariage
  • Condamnation pénale déshonorante

Conséquences particulières :

  • Influence possible sur la prestation compensatoire
  • Dommages-intérêts envisageables
  • Durée de procédure : 12 à 24 mois

Le divorce pour altération définitive du lien conjugal : Solution adaptée après une séparation de fait d'au moins 12 mois.

Avantages :

  • Pas besoin de prouver des fautes
  • Procédure moins conflictuelle
  • Durée : 8 à 18 mois selon les points de désaccord

Le divorce accepté : Quand vous vous accordez sur le principe du divorce mais pas sur ses conséquences.

Particularités :

  • Audience de conciliation obligatoire
  • Le juge tranche les points de désaccord
  • Possibilité de mesures provisoires pendant la procédure

La séparation de corps : une alternative méconnue

La séparation de corps permet de suspendre l'obligation de vie commune tout en préservant le lien matrimonial. Cette solution répond à des situations particulières :

Motivations fréquentes :

  • Convictions religieuses s'opposant au divorce
  • Préservation de droits (succession, assurance)
  • Étape transitoire avant un divorce définitif

Effets juridiques :

  • Séparation de fait autorisée
  • Liquidation possible du régime matrimonial
  • Pension alimentaire entre époux possible
  • Conversion en divorce possible ultérieurement

Les étapes clés de votre procédure de divorce avec Maître Ottavy

Le premier rendez-vous : diagnostic complet de votre situation

Cette première consultation avec votre avocat divorce à Montpellier constitue un moment crucial qui détermine la stratégie à adopter.

Déroulement type :

Phase d'écoute et d'analyse :

  • Présentation de votre situation familiale et patrimoniale
  • Identification de vos priorités et objectifs
  • Évaluation des points de conflit avec votre conjoint

Diagnostic juridique :

  • Analyse de la procédure la plus adaptée
  • Évaluation de vos droits concernant les enfants
  • Estimation des conséquences patrimoniales

Conseils stratégiques :

  • Présentation des différentes options
  • Avantages et inconvénients de chaque procédure
  • Estimation des délais et coûts

Documents à prévoir pour optimiser ce rendez-vous :

  • Livret de famille, contrat de mariage
  • Justificatifs de revenus des deux époux
  • État du patrimoine (comptes, biens immobiliers, placements)
  • Factures et justificatifs concernant les enfants

La constitution de votre dossier

Maître Bruno Ottavy vous accompagne dans la préparation minutieuse de votre dossier :

Documents juridiques :

  • Rédaction de la requête en divorce ou de la convention
  • Préparation des conclusions et pièces justificatives
  • Constitution des dossiers d'aide juridictionnelle si nécessaire

Expertise et évaluations :

  • Organisation des expertises immobilières si nécessaire
  • Sollicitation d'enquêtes sociales pour la garde des enfants
  • Coordination avec les autres professionnels (notaires, experts-comptables)

L'accompagnement à chaque étape judiciaire

Suivi personnalisé tout au long de la procédure :

Phase de conciliation obligatoire :

  • Préparation de votre plaidoirie
  • Anticipation des arguments adverses
  • Négociation des mesures provisoires

Instruction du dossier :

  • Échanges de conclusions avec l'avocat adverse
  • Sollicitation de mesures d'instruction si nécessaire
  • Préparation aux expertises éventuelles

Audience de jugement :

  • Plaidoirie devant le juge aux affaires familiales
  • Défense de vos intérêts sur tous les aspects du divorce
  • Demande de mesures d'exécution si nécessaire

Communication transparente :

  • Compte-rendu après chaque étape importante
  • Information sur l'évolution des délais
  • Explication des décisions de justice

Les aspects cruciaux de votre divorce : enfants, biens, prestation compensatoire

Au cœur de toute procédure de divorce se trouvent trois enjeux majeurs qui détermineront votre avenir et celui de votre famille. Ces questions sensibles nécessitent une approche équilibrée entre vos aspirations légitimes et les contraintes juridiques.

Vos enfants au centre de toutes les préoccupations

Lorsque des enfants sont concernés par le divorce à Montpellier, leur bien-être devient naturellement la priorité absolue. Le législateur a d'ailleurs inscrit dans le marbre ce principe fondamental : l'intérêt supérieur de l'enfant guide toutes les décisions du juge aux affaires familiales.

L'autorité parentale survivra à votre séparation

Contrairement aux idées reçues, le divorce ne remet pas en cause l'autorité parentale conjointe. Vous restez tous les deux parents à part entière, avec les mêmes droits et les mêmes devoirs envers vos enfants. Cette continuité rassurante signifie que les décisions importantes continueront d'être prises ensemble : choix de l'école, orientation scolaire, soins médicaux non urgents, activités extrascolaires.

Cette coparentalité imposée par la loi peut sembler difficile dans un contexte de séparation, mais elle préserve l'équilibre psychologique des enfants. En cas de désaccords persistants, le juge aux affaires familiales peut trancher, mais la tendance actuelle privilégie la médiation familiale.

Où vivront vos enfants après le divorce ?

La question de la résidence constitue souvent le point le plus débattu lors d'un divorce. Deux modèles principaux s'offrent à vous, chacun avec ses avantages et ses contraintes.

La résidence alternée séduit de plus en plus de familles montpelliéraines. Vos enfants partagent alors leur temps de façon équilibrée entre vos deux domiciles. Cette solution présente l'immense avantage de préserver des liens étroits avec chaque parent. Les rythmes varient selon l'âge des enfants : une semaine sur deux reste le modèle le plus courant, mais des alternances de quinze jours conviennent mieux aux plus petits. Cette organisation suppose une proximité géographique raisonnable et une capacité d'adaptation des parents à ce nouveau mode de vie.

La résidence principale chez l'un des parents demeure parfois plus adaptée, notamment quand les enfants sont très jeunes ou quand la distance géographique complique l'alternance. L'autre parent bénéficie alors d'un droit de visite et d'hébergement, classiquement un week-end sur deux et la moitié des vacances scolaires. Cette solution plus traditionnelle peut évoluer vers une résidence alternée quand les circonstances le permettent.

La pension alimentaire : équité et transparence

Quand vos enfants ne vivent pas en résidence strictement alternée, une pension alimentaire vient rééquilibrer les charges parentales. Ce mécanisme assure que le parent qui assume la résidence principale ne supporte pas seul le coût de l'éducation.

Le calcul obéit à des critères précis qui tiennent compte de vos revenus respectifs, des besoins spécifiques de chaque enfant et des modalités de résidence. Pour vous donner une idée des montants pratiqués, comptez environ 13,5% à 18% des revenus nets du parent débiteur pour un enfant, 20% à 25% pour deux enfants, et 25% à 32% pour trois enfants.

Cette contribution évolue avec le temps. Elle peut être révisée à la hausse comme à la baisse selon les changements de situation : évolution professionnelle, nouveaux besoins des enfants, modification du mode de résidence. Maître Ottavy veille à ce que ces montants soient justes et tenables dans la durée.

Vos biens : partager équitablement le patrimoine d'une vie

Le partage de vos biens représente souvent l'aspect le plus technique de votre divorce. Cette étape déterminante nécessite une expertise juridique approfondie pour éviter les erreurs aux conséquences durables.

Votre régime matrimonial dicte les règles du partage

La plupart des couples montpelliérains vivent sous le régime de la communauté réduite aux acquêts, régime légal qui s'applique en l'absence de contrat de mariage. Dans cette configuration, tous les biens acquis pendant votre mariage appartiennent à la communauté et se partagent par moitié. Vos biens propres - ceux que vous possédiez avant le mariage ou que vous avez reçus par donation ou succession - vous reviennent intégralement.

Les couples ayant opté pour la séparation de biens conservent leurs patrimoines respectifs, seuls les biens achetés ensemble nécessitent un partage. À l'inverse, la communauté universelle met tout en commun, y compris vos biens propres d'origine.

Le sort de votre domicile conjugal

Votre maison ou appartement familial cristallise souvent les tensions. Plusieurs solutions s'offrent à vous selon votre situation. L'attribution préférentielle au parent qui garde principalement les enfants préserve leur stabilité et leurs repères. Cette solution nécessite que le bénéficiaire puisse assumer seul les charges du logement.

La vente du bien et le partage du prix constituent parfois la seule option viable, notamment quand aucun des époux ne peut racheter la part de l'autre. Cette solution définitive permet à chacun de repartir sur de nouvelles bases.

Le rachat de soulte offre une troisième voie : l'un des époux conserve le bien en compensant l'autre financièrement. Cette opération nécessite une évaluation précise du bien et des capacités d'emprunt suffisantes.

L'évaluation précise de votre patrimoine

Chaque bien doit être évalué à sa juste valeur au jour du divorce. Vos biens immobiliers feront l'objet d'expertises par des professionnels assermentés. Vos placements financiers, parts sociales ou droits d'auteur nécessitent parfois l'intervention d'experts spécialisés.

Cette phase d'évaluation conditionne l'équité du partage. Maître Ottavy veille à ce qu'aucun élément de votre patrimoine ne soit oublié ou sous-évalué, y compris les dettes communes qui viennent en déduction de l'actif à partager.

La prestation compensatoire : rééquilibrer les destins après le mariage

Au-delà du partage des biens, la loi prévoit un mécanisme pour compenser les disparités de niveau de vie que le divorce peut créer entre les époux.

Quand la prestation compensatoire trouve sa justification

Cette compensation intervient quand votre divorce crée ou aggrave une inégalité dans vos conditions de vie respectives. Elle prend en compte l'ensemble de votre parcours conjugal : la durée de votre mariage, vos âges respectifs, votre état de santé, vos qualifications professionnelles et les conséquences des choix que vous avez faits ensemble pendant votre vie commune.

L'époux qui a sacrifié sa carrière pour s'occuper des enfants ou soutenir l'activité professionnelle de son conjoint peut légitimement prétendre à cette compensation. De même, l'âge ou l'état de santé peuvent rendre difficile un retour sur le marché du travail après de longues années d'inactivité.

Les modalités concrètes de versement

La prestation compensatoire prend idéalement la forme d'un capital versé en une fois ou échelonné sur huit ans maximum. Cette solution privilégiée par les juges permet une rupture nette et évite la dépendance financière dans la durée.

Exceptionnellement, quand les revenus du débiteur ne permettent pas un versement en capital, une rente viagère peut être accordée. Cette solution plus contraignante lie les ex-époux jusqu'au décès du bénéficiaire.

Les montants varient considérablement selon les situations, mais s'échelonnent généralement entre 20% et 40% du patrimoine net du couple dans les divorces pour faute. Ces calculs complexes nécessitent une analyse fine de votre situation patrimoniale et de vos perspectives d'évolution.

Les conséquences fiscales à anticiper

La forme de la prestation compensatoire influence son traitement fiscal. Le versement en capital n'a aucune conséquence fiscale pour les deux parties. En revanche, les rentes sont déductibles des revenus du débiteur et imposables chez le bénéficiaire.

Cette dimension fiscale doit être intégrée dès la négociation pour optimiser les effets de la prestation compensatoire et éviter les mauvaises surprises.

Les mesures provisoires pendant la procédure

En cas de divorce contentieux, la procédure peut durer plusieurs mois. Le juge peut ordonner des mesures provisoires pour organiser la vie des époux pendant cette période.

Mesures concernant les enfants :

  • Résidence provisoire des enfants
  • Droit de visite et d'hébergement provisoire
  • Pension alimentaire provisoire
  • Désignation d'un administrateur ad hoc si conflit grave

Mesures concernant les époux :

  • Autorisation de résider séparément
  • Attribution de l'usage du domicile conjugal
  • Pension alimentaire entre époux
  • Liquidation provisoire de certains biens

Mesures conservatoires :

  • Interdiction de disposer des biens communs
  • Nomination d'un administrateur provisoire
  • Mesures d'urgence en cas de dissipation du patrimoine

Questions fréquentes sur le divorce à Montpellier

Quel est le coût total d'un divorce à Montpellier ?

Divorce amiable :

  • Honoraires avocat : 1 500€ à 3 000€ selon la complexité
  • Frais de notaire : 50€ à 500€ et plus selon la situation patrimoniale
  • Total moyen : 2 000€ à 3 500€

Divorce contentieux :

  • Honoraires avocat : 3 000€ à 8 000€ selon la durée et les difficultés
  • Frais de procédure : 150€ à 500€
  • Expertises éventuelles : 1 000€ à 5 000€
  • Total moyen : 4 000€ à 12 000€

Combien de temps dure une procédure de divorce ?

  • Divorce amiable : 2 à 4 mois
  • Divorce contentieux simple : 8 à 12 mois
  • Divorce contentieux complexe : 18 à 36 mois

Puis-je obtenir l'aide juridictionnelle ?

Oui, selon vos ressources. L'aide peut être totale ou partielle :

  • Aide totale : revenus inférieurs à 1 072€/mois (2025)
  • Aide partielle : revenus entre 1 072€ et 1 608€/mois

Comment prouver l'adultère en cas de divorce pour faute ?

Les preuves admissibles incluent :

  • Témoignages de proches (avec limites)
  • Constats d'huissier dans les lieux publics
  • Correspondances (obtenues loyalement)
  • Aveux de l'époux fautif

Attention : Les preuves obtenues par violence ou fraude sont irrecevables.

Puis-je modifier la pension alimentaire après le divorce ?

Oui, en cas de changement important de situation :

  • Évolution des revenus (hausse ou baisse significative)
  • Changement des besoins de l'enfant
  • Modification du mode de résidence

Mon conjoint refuse de quitter le domicile conjugal, que faire ?

Plusieurs solutions existent :

  • Demande de mesures provisoires au juge
  • Assignation en référé en cas d'urgence
  • Négociation amiable via les avocats

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